Conférence 40

Pastor

Conférence de Pastor - 40


 

Question 1 (retour liste 👆)

Est-il possible d'obtenir des informations relatives au système d'éducation scolaire qui serait recommandé aux jeunes générations ?

Réponse de Pastor

Si l'on voulait développer largement ce sujet, il faudrait parler d'une restructuration de la société. Car de la même manière que le système d'éducation est le reflet des centres d'intérêt présents d'une Humanité, lorsque l'on veut changer l'éducation, il faut aussi changer les centres d'intérêt de l'Humanité.

C'est-à-dire qu'à chaque Ère, ou à chaque période, chaque époque de civilisation, correspond à un système d'éducation bien précis, car tout est conditionnement dans la vie.

Et c'est pour cela que l'éducation est la pierre de base qui va former la société ou la civilisation en question, selon ce qu'elle a à développer. À cause de son rayon précis d'expression, à cause aussi de l'aspect de l'Esprit qu'elle doit développer. Ce qui ne veut pas dire qu'une civilisation doit développer en synthèse tous les aspects de l'Esprit. Au contraire, chaque civilisation a un aspect de l'Esprit à développer. Et ainsi vient un jour une synthèse, une race de synthèse.

Mais avant que le serpent ait pu remordre sa queue à nouveau, et non pas comme il le fait à l'origine pour créer, mais lorsqu'il peut la remordre à nouveau dans la matière, à ce moment-là la race de synthèse apparaît et toutes choses sont faites à cause et par l'Esprit.

Ce qui fait que dans les intermédiaires, dans les époques intermédiaires, eh bien, tout ce qui sert à conditionner, à structurer, est complètement dépendant du type de l'aspect de l'Esprit à développer. Or que se passe-t-il dans la société occidentale ? C'est l'Esprit Rationnel qui est développé, c'est l'analyse, la science rationnelle.

Automatiquement, tout le système éducatif, tous les centres d'intérêt sont conditionnés par cet aspect-là. C'est le rayon 5, autrement dit, dans les écoles ésotériques. Donc tout le système éducatif va dans un premier temps être teinté, puis, à son tour, va conditionner pour créer ce rayon.

Mais si on croit que du fait qu'une civilisation doit développer un certain rayon, comme si en fait elle était esclave de la chose, cela ne veut pas dire que la civilisation n'a pas le droit de développer les autres aspects. Mais à l'intérieur du rayon, aller jusqu'à l'aspect le plus élevé du rayon lui-même.

Chaque rayon comporte, de manière grossièrement décrite, trois aspects, trois degrés si vous préférez.

Alors lorsqu'on en est au premier degré, par exemple, prenons justement la science concrète et l'intelligence à travers la science et le rationnel. Lorsque l'on exploite ce rayon à travers le premier degré, forcément, c'est toute la spéculation philosophique qui va d'abord être en jeu. Et, socialement, ce seront tous les intérêts proches de la matière qui vont être en jeu. Comme justement l'argent, l'envie de la possession, l'échange commercial.

Lorsque l'on passe au second aspect, c'est davantage la métaphysique, encore spéculative mais davantage la métaphysique, comme cela commence à avoir lieu justement maintenant. Car vous avez passé deux mille ans à expérimenter le premier aspect du rayon. Maintenant, petit à petit, vous passez dans le second degré de ce rayon-là et justement c'est le passage que vous devez faire pour entrer dans l'Ère du Verseau.

Cette Ère du Verseau, justement, va correspondre à toute l'exploitation du second degré de ce rayon. Et après cette Ère du Verseau, vous exploiterez le troisième aspect du rayon, qui est tout simplement l'entendement pur et simple des Lois, des Lois Cosmiques. Et entre-temps, il vous faudra apprendre à faire toute une synthèse.

Et il en est de même pour tous les rayons, pour tous les aspects, pour toutes les civilisations, pour toutes choses, pour tous les sujets face auxquels vous êtes confrontés. Il faut toujours savoir à quel degré vous en êtes, individuellement, socialement et d'après la civilisation en cours.

Il faut toujours pouvoir se situer.

C'est d'après, justement, ce jeu de situation que l'on arrive à mieux juger la chose, à moins mêler l'émotionnel et à être davantage actif pour aider les gens.

Il faut toujours du clair et du net.

Donc quand on parle d'éducation, il ne sert à rien en fait de faire un discours futuriste. Ce qu'il faut, c'est penser à consolider ou à changer ce qui existe maintenant, sans faire forcément état de ce qui aura lieu dans deux mille ans.

A l'heure actuelle, ce qui peut changer l'éducation, c'est avant tout un changement des valeurs sociales, pas tellement forcément une ouverture vers la spiritualité. Ça, naturellement, c'est la chose principale à opérer pour changer l'éducation, je suis d'accord avec vous. Mais pourtant, il ne faut pas faire de discours trop futuriste, il faut voir le besoin et l'action possible maintenant. Forcément dans le futur tout sera possible, mais voyons maintenant.

Ce qu'il faut, c'est peu à peu changer les différents degrés d'orientation et commencer à envisager l'individu, non plus comme de futurs bras qui chercheront à travailler, mais avant tout comme un Esprit capable de conception.

Tant que dans les écoles, on essaye ou l'on tente de former des gens qui doivent absolument s'insérer professionnellement, alors obligatoirement, il y aura création de malaise et d'une société telle que vous la vivez maintenant.

Or, si l'on s'occupe davantage des ressources fondamentales de l'individu, automatiquement on ne crée pas forcément quelqu'un pour son engagement professionnel, on cherche au contraire à l'utiliser au mieux par rapport aux besoins humanitaires et c'est ce qui change tout.

Actuellement, on cherche à former quelqu'un par rapport aux besoins commerciaux, mais si on cherche à le former par rapport aux besoins humanitaires, alors l'engagement, la sélection, tout ça est complètement différent. Ce qui ne veut pas dire que dès demain on va pouvoir admettre ou faire admettre un tel changement. Ce n'est pas possible. Il faut attendre encore quelques générations, mais petit à petit cela viendra. Chaque chose en son temps.

Pourquoi cette sélection par rapport aux besoins humanitaires ? Eh bien le fait est très simple.

C'est qu'en fait, chacun est envoyé sur la Terre pour servir à quelqu'un. Non pas pour construire un magasin, non pas pour construire quelque chose de commercial. C'est utile forcément et je suis le premier à reconnaître que la chose est utile, même sur le plan matériel, vous le savez, si vous m'avez déjà entendu. Mais à travers cette implication matérielle de l'individu, il faut avant tout que la motivation soit celle de Servir aux autres et c'est ce qui motivera dans quelques générations la sélection.

Ce qui fait qu'à l'entrée par exemple des centres de formation professionnelle, des écoles elles-mêmes, il n'y aura plus un test qui soit tant de la capacité intellectuelle, bien que cela existera toujours car c'est absolument nécessaire. Mais il y aura davantage une sélection à propos des aptitudes intérieures. Ce qui ne veut pas dire qu'on va sonder la personne psychiquement, mais on va plutôt chercher à sonder son karma, sa destinée, pour connaître le secteur avec lequel elle est en relation pour l'accomplissement de sa destinée et ainsi pour aider les autres.

Pourquoi s'efforcer à donner à votre enfant une orientation, par exemple commerciale, ou dans l'enseignement ou je ne sais quoi d'autre, si sa destinée est par exemple de porter une bonne parole ou d'aller soigner dans les pays en voie de développement ou bien d'apprendre les gens à penser autrement ?

Alors vous allez me dire que toutes ces choses pour l'instant n'entrent pas tellement bien dans la structure sociale, car comment on conseille à l'enfant de faire telle ou telle démarche alors que l'on n'est pas sûr que cela puisse assurer ses besoins.

C'est pour cela que comme je disais tout à l'heure, il ne faut pas seulement parler du futur, il faut aussi voir ce que l'on peut faire dans le présent. Car avant de pouvoir changer l'école, il faut changer l'homme lui-même, car l'homme conditionne sa descendance à travers l'école, à travers la culture, à travers son art lui-même, à travers la pensée et la philosophie. C'est pour cela que l'on ne peut pas imaginer que quelque part tout change, c'est partout que petit à petit le changement a lieu. Il ne faut pas changer quelque chose, ni même créer quelque chose qui soit comme un modèle, mais plutôt créer des réseaux de pensées.

Il est très bon par exemple de créer des sortes de centres, où il s'agit de styles un petit peu laboratoires, des phares qui démontrent plus que ce qu'ils forment, en fait, par rapport à l'exploitation présente. C'est très bon mais en même temps cela paraît inutile, car l'énergie investie, il vaut mieux l'utiliser à persuader sur d'autres niveaux, plutôt que de l'investir à faire fonctionner un micro-système, qui de toute manière reste étranger par rapport au grand système social de cette civilisation actuelle.

Ne créez jamais de micro-système, je vous en prie. Pourquoi ?

Non pas que ceux-là ne servent à rien, sinon alors tous les monastères n'auraient jamais eu d'utilité. Au contraire, les micro-systèmes ont une grande utilité. Mais, par rapport aux besoins de cette époque charnière, l'époque actuelle, ces quelques décennies dont je parle, l'énergie que vous investissez pour créer des micro-systèmes peut être mieux utilisée pour pouvoir répandre une nouvelle façon de penser, pour pouvoir parler publiquement en d'autres termes.

Car pour créer un micro-système, il faut beaucoup d'efforts, il faut investir beaucoup d'énergie, beaucoup de votre propre énergie vitale, alors utilisez cette énergie vitale plutôt pour initier les esprits, qui dans quelques décennies auront tous les moyens à disposition pour créer, en très grand, ce que vous vous aurez essayé avec tant d'efforts de créer en tout petit.

Changez les esprits avant tout, et pour l'école c'est la même chose.

Changez l'esprit des parents. Partout autour de vous essayez de parler de toutes ces choses et de tous les moyens et ainsi, petit à petit, la flaque se répand. Tous les gens seront contaminés en quelque sorte. Lorsqu'il y a contamination, forcément tout change. La racine elle-même de la société prend une autre allure, toutes ses structures extérieures et aériennes sont changées aussi.

Si je parle plus précisément, en m'écartant du sujet, si je parle plus précisément justement de ce changement, c'est parce que c'est là qu'il vous faut, en masse, absolument travailler.

Ce n'est pas, encore une fois, en créant des microsystèmes, qui soient un exemple ou un lieu où l'homme peut se rendre compte de ce qui se passe, non, c'est en changeant l'esprit. Et pourquoi cela est capital maintenant ? Parce que c'est justement maintenant que vient Le Choix.

Cette chose, que je vous dis, ne serait pas une vérité si je me place par exemple 100 ans à l'arrière, ou si je me place 200 ans dans le futur. Cette vérité est valable maintenant à cette époque-ci, pour quelques décennies, parce que c'est maintenant le grand bouleversement en quelque sorte. C'est maintenant qu'il faut aller dans la masse.

L'école elle-même ne changera que lorsque la masse sera changée, ce qui ne veut pas dire que tous vos efforts doivent tomber vis-à-vis de l'implantation d'une nouvelle école.

Au contraire, si c'est un moyen de parler, alors créez. Mais que vos efforts ne soient pas investis par rapport à la nouvelle école. Mais que dans votre esprit il soit clair que la nouvelle école est un prétexte pour répandre le nouveau monde, en fait, et un nouvel homme.

L'école de demain ne sera pas forcément très différente, car les nécessités d'un monde sont les nécessités d'un monde. Les nécessités de l'esprit, de l'éducation sont des nécessités inchangeables.

Ce qui sera pris en compte, c'est davantage la destinée de l'individu. Ainsi il ne pourra plus se fourvoyer dans des chemins de traverses, et ainsi rater ou accumuler du karma.

Ce qui ne veut pas dire qu'à l'entrée de chaque collège, il y aura un clairvoyant ou un grand devin pour dire : "Eh bien toi, il va t'arriver ceci ou cela.", non, mais seulement d'après certains psycho-tests...
Parce que maintenant remarquez ce qui se passe dans votre psychiatrie, dans votre psychologie, et dans toutes les études, et les hommes qui s'attachent à ces études-là. De plus en plus, on admet, sans que cela soit clairement dit, mais on admet la part invisible de l'homme, qu'on puisse l'appeler "inconscient", "subconscient", "moi-collectif", peu importe, qu'ils donnent les noms qu'ils veulent, du moment que ce qu'ils expriment existe.

De plus en plus, la part va être faite, grâce à toutes les méthodes, telles que l'hypnose et la régression, la part va être de plus en plus faite justement au moi-intérieur, et, plus qu'au moi véritablement intérieur, l'Égo Réincarnateur. Ce qui ne veut pas dire que la réincarnation doit être admise par tous, non, mais de plus en plus, il va être admis que l'homme arrive avec des données.

Ce qui n'était prévu jusqu'à présent que par la génétique. On admet bien la génétique, mais on n'admet pas des données de naissance venues d'on ne sait où. Il faudra encore beaucoup de temps pour que, globalement, la réincarnation soit admise, mais ce qui sera plus précisément et plus vite admis, c'est la naissance programmée en quelque sorte. Ils ne pourront pas dire ou ils ne pourront pas admettre de quoi vient cette programmation, mais les données seront reconnues. Ce qui fait que les psychologues seront à l'entrée de chaque école - les psychologues d'un ordre complètement nouveau bien sûr - mais qui sauront mettre sur pied des véritables psycho-tests qui permettent de voir les capacités de l'égo réincarnateur. Eux ils l'appellerons autrement, peu importe, mais en fait ce sera ça qui sera testé.

Et à partir de ce moment-là, l'individu pourra être mis - non pas comme si tout était régi, régenté, réglementé, il ne faut pas voir la chose de cette manière - mais l'individu sera mis en face de ses harmonies.

Car dans l'humanité, il y a de grandes peurs.
La première peur est celle de mourir et la seconde est celle d'être dirigé, ce qui fait que l'homme est un mortel et un rebelle et que, de sa rébellion, il en meurt.

Dès que l'on parle d'aider l'homme, ne serait-ce que dans le cas de l'éducation, pour pouvoir le mettre sur ses rails, les rails qui lui conviennent, automatiquement il a l'impression qu'on lui coupe les rênes de sa liberté, qu'on lui coupe la possibilité de faire ce qu'il veut. Ce qui est faux, puisque c'est en étant hors de ses harmonies, hors de sa destinée qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut.

Donc, il y aura aussi une certaine souplesse d'esprit à obtenir par rapport à la condition humaine.

La Condition Humaine

Avant que la nouvelle école arrive, il faut que l'homme ait admis la condition humaine et qu'il s'interroge à propos de la condition humaine.

L'homme ne s'interroge pas assez en masse à propos de cela.
Il se demande ce qu'il fait sous la Lune, c'est clair.
Il se demande quel est le rôle de cette Terre qui tourne, c'est clair.
Mais ce que, lui, en tant que créature, a à faire, ce qu'il représente dans l'Univers, cela il ne s'en soucie pas, parce qu'il est complètement préoccupé par les besoins de la Terre.

Il n'écoute pas assez, en fait, son âme. Sans pour cela qu'il devienne un être spirituel mais simplement pour vivre en harmonie avec ses propres énergies directrices, avec ce qu'il est, en Vérité.

Donc, pour que les hommes admettent ce genre de classification, et qu'ils ne voient pas cette classification comme un ordre donné, comme si la cité serait dirigée par les bien-pensants et les ordinateurs, pour qu'ils admettent la chose - et non pas comme un mouton, mais au contraire qu'il intègre à sa propre liberté - il faut qu'il comprenne sa condition humaine. Et ça c'est le point capital.

Parce que l'on ne peut arriver à cette nouvelle école qu'en faisant admettre, justement, ce qu'est la condition humaine.

Parce que si l'homme ne s'interroge pas et n'accepte pas sa condition humaine, alors il ne pourra pas créer la nouvelle école, parce qu'il n'y aura pas d'orientation à donner. Il restera un rebelle. Et l'école qu'il a maintenant suffit largement pour perpétuer le cycle en cours, pas besoin de créer quelque chose de nouveau.

C'est pour cela, comme je vous l'ai dit au début du discours, que pour l'instant, il vaut mieux investir l'énergie à parler justement de la condition humaine, aider l'homme à se situer, à se trouver en tant que réseau énergétique, en tant que égo réincarnateur, en tant que destinée, et ainsi toutes les choses automatiquement seront transformées. Les relations avec l'école, les relations avec l'argent, les relations avec la philosophie, avec la médecine, avec tout. Du moment que l'homme arrive à concevoir différemment.

L'effort doit être porté là.
Pas ailleurs.

Je vous écoute.

Question 2 (retour liste 👆)

Oui, toujours un complément de l'éducation :
Si l'on avait, en un sens, une mission pour un art ou une vocation, et que cette mission a été étouffée par des parents incompréhensifs, et que l'on souffre toute sa vie de n'avoir pu développer ce que l'on avait en soi, peut-on espérer réaliser cette mission dans une autre vie ?

Réponse

Les terriens ont un proverbe, et il dit qu'il n'est jamais trop tard.

Cela n'est pas tout à fait vrai, mais cela est quand même vrai en grande partie.

Il faut imaginer le monde, comme je vous l'ai dit déjà mille fois, réglé comme une grande horloge. Horloge elle-même réglée par le mouvement simultané d'une autre horloge toute près, elle-même réglée par le mouvement d'une autre horloge. Et ainsi tout est cycle et, comme des roues dentées, chaque cycle fait marcher l'autre cycle, etc. Je vous l'ai déjà expliqué.

Ce qui fait que pour le déclenchement de certaines actions, il est absolument capital de profiter d'un certain cycle.

C'est pourquoi, si par exemple un individu rate la première porte, soit le premier cycle, alors il se pourrait qu'après pendant plusieurs mois ou plusieurs années, il y ait un passage à vide sous silence où, malgré ses efforts, il n'arrive rien véritablement. Jusqu'à ce que se déclenche l'autre cycle qui donne un essor fantastique.

Ce qui ne veut pas dire que tout doit être régenté par ces cycles, absolument pas. Parce que, même à l'intérieur des cycles, mêmes dans les zones de vide, tout est possible, tout peut avoir lieu, mais de manière plus restreinte que lorsque le cycle sonne. Et vous ne devez pas vous désespérer d'avoir raté donc un cycle, absolument pas.

Ce qu'il faut c'est le créer, à chaque instant.

Car il y a des cycles planétaires qui sont longs mais il y en a d'autres qui sont courts. Alors tout dépend à quelle planète, en fait, et à quel cycle, à quelle figure, votre épanouissement doit correspondre. Ce qui fait que le cycle peut se représenter pour vous, par exemple, chaque année, par exemple pour votre anniversaire. Ou il peut se présenter une fois tous les dix ans. C'est à vous de connaître votre ciel, ça c'est important.

Mais ce qui ne veut pas dire que cette connaissance doit vous empêcher d'agir ou doit vous faire asseoir lamentablement sur vous en vous disant : "Eh bien j'ai raté le cycle ! À quand le prochain train ? Est-ce que je vais rester comme cela dans la gare avec les saisons qui passent et les rides qui s'incrustent ?"
Non. Il faut agir, coûte que coûte, vous devez faire comme si la providence était toujours présente, car il y a des moyens aussi de forcer en quelque sorte la providence.

Il y a des zones marquées dans la destinée que rien ne peut changer, parce que ce sont justement les moments qui sont cruciaux dans votre vie. C'est vraiment le poing et le doigt de Dieu et du Maître. Et, à l'intérieur de ces cycles, il y a toutes les zones de liberté de l'homme, où il peut lui-même créer son ciel de providence. Quelle que soit La Providence qui l'attend un jour, à tel cycle. Tout dépend aussi de l'effort de l'homme.

C'est pour cela qu'il ne faut pas attendre le consentement des planètes ou faire avec seulement le consentement des planètes, il faut se créer aussi son propre soleil, sa propre force intérieure, et quand cette force intérieure est en action, quelles que soient les planètes environnantes, tout à lieu. Mais il faut savoir bouger, à ce moment-là.

Comment rattraper le temps perdu ? En admettant qu'il puisse y avoir du temps perdu. Bien qu'il y a toujours quelque chose à apprendre, même dans un échec.

Quand quelqu'un a quelque chose à développer, comme le cas qui vient de m'être cité, et la personne ne le développant pas, passant sa vie à autre chose, en elle se développe d'autres qualités qui viennent, au contraire, enchérir la chose latente. Ce qui fait que lorsqu'elle va se mettre à expérimenter la chose latente, elle va se développer avec encore plus de brio, que si la personne l'avait développé dès l'origine.

L'homme se développe sur tous les plans : dans son humanité, dans son coeur, dans son âme, sur son chemin initiatique. Et il est très important de développer tout le côté humanité de l'homme. Pourquoi ?

Parce que dans un esprit qui n'est pas assez mûr, qui n'a pas suffisamment de références par rapport aux expériences, pas suffisamment de réflexions ou d'instructions, avec un esprit de la sorte, eh bien, le talent, quel qu'il soit, peut être tronqué de la moitié de sa valeur. C'est à dire que le talent doit être vécu et envisagé comme un potentiel, un peu comme une énergie donc, puisque l'âme n'est en fait qu'un réseau d'énergie.

Énergie Potentielle

Donc le talent de l'âme - qu'il soit artistique ou autre, psychique - le talent de l'âme est une énergie potentielle.

Le corps et l'esprit intellectuel, et le coeur de l'homme attaché au corps et à l'esprit, ces trois aspects-là du côté humanité de l'homme, sont les instruments de cette énergie. Et l'instrument doit être développé un maximum pour qu'il puisse manifester cette énergie avec brio.

C'est pour cela qu'il faut toujours, à un moment donné, atteindre des réincarnations précises, où justement l'acquis du côté humain de l'homme et l'acquis énergétique, arrivent à fusionner pour quelque chose. Ensuite il faut passer à l'étude d'autres choses et recréer encore un cycle.

Donc il n'y a jamais de temps perdu. Ce qui compte c'est que vous vous mettiez au travail avec l'acquis sur un plan humain.

Regardez ce que vous apporte la vie, c'est fantastique !
Même si jamais vous ne devenez artiste, même si jamais vous ne découvrez quelque chose de psychique, soyez simplement des humains, c'est déjà énorme ! Regardez tout ce que vous apporte la vie dans son champ d'expérience et tout le développement qu'elle vous offre, tout le développement de la réflexion, donc du discernement.

Il n'y a aucun initié qui ne soit digne de ce nom et qui n'ait le discernement.
Le discernement est la première qualité du disciple.

Le Discernement

C'est cela d'abord qu'il faut développer.

Et ce discernement, eh bien la vie vous l'offre tous les jours. Tous les jours !
Avec les millions d'hommes qui existent autour de vous, dans la profession que vous exercez, en écoutant votre radio, en lisant les journaux, en lisant un livre... Tous les jours, votre réflexion, votre discernement est suscité et ça c'est la majeure partie de la vie.

C'est le grand cadeau, c'est le Grand Chemin initiatique de la Vie !

Étudiez votre propre réflexion, étayez la réflexion, devenez un esprit pensant pur et clair et performant. Sans une pensée pure, sans une pensée claire, performante, animée de discernement, la science céleste ne peut pas entrer.

Quelle que soit votre vie - que vous vous imaginiez trop petit, parce que vous n'avez rien de particulier - attachez-vous à développer cette chose. Et quand vous la développerez, petit à petit, vous vous apercevrez que vous êtes particulier.

Chacun est particulier.

L'homme n'est pas satisfait de son image. Quand il se juge trop banal, parce qu'employé à la gare, employé dans une école, employé dans un bureau, et rien ne se passe, sauf sa profession, sauf les coups durs de la vie, sauf les remords... Mais si l'homme réveille son esprit, s'il fait de sa vie, constamment, un chemin initiatique, alors tout, tout devient, au contraire, ressource de Lumière.

Ce qui ne veut pas dire que la vie va se transformer sous l'action d'une baguette magique et de la fée Morgane, et que la machine à écrire va devenir fantastique, ou que la seringue - pour ceux qui sont infirmiers ou infirmières - va devenir un instrument fantastique. Tout sera normal mais vous essayerez de tirer richesse de la banalité de la vie.

Je ne suis pas du tout pour exalter les hommes à voir la vie trop belle, en leur faisant croire qu'elle est belle. Je dis simplement : la vie est initiatique, la vie est un temple. La surface de cette Terre, l'écorce de cette Terre est un temple, partout où vous marchez.

Ayez conscience de cela et ainsi vous ferez de votre vie quelque chose de vraiment utile, aussi bien pour vous même que pour les autres.

Ce n'est pas en vous efforçant de devenir particulier, de développer un dôme psychique ou de devenir un grand chercheur, ou de faire quelque chose de très humanitaire à grande échelle, que vous êtes particulier.

Vous êtes particulier dans votre cuisine en train d'éplucher des carottes.
Vous êtes particulier dans votre bureau en train de taper des lettres.
Qu'est-ce que c'est qui permet à la chose d'être particulière ?
Selon l'esprit avec lequel vous vivez.

Parce que si vous êtes dans votre cuisine, à l'heure actuelle vous dites,
"Mais c'est bête d'être dans une cuisine d'éplucher des carottes, ça ne sert à rien, ça ne rime à rien, le monde est là, il meurt, il a besoin de mon action !"

Mais si vous changez votre esprit et que, tout en épluchant vos carottes, quand la voisine vient sonner, vous l'écoutez, vous l'aidez. Quand vous partez faire vos commissions, vous pensez à la grand-mère ou au grand-père qui est dans le coin de la rue, vous frappez, vous lui dites : "avez-vous besoin de quelque chose ?". Alors votre vie devient riche.

Mais parce que vous ne faites pas ces choses-là, si simples, si banales, si faciles, alors la vie est insipide. Mais à qui la faute ?

Mon action se place tout entière au niveau de l'Esprit, comme je vous l'ai déjà dit.

Au niveau du mental, développez chez vous, chaque fois, une autre façon d'appréhender la vie.

Alors je ne veux pas vous faire croire à coups de phrases idylliques et édéniques, "que la vie est belle si vous le croyez".

Faites en sorte que la vie soit belle !
C'est votre action qui embellit la vie.

Action

Ce n'est pas une croyance flottante maintenue. C'est votre action véritable, votre action physique, l'action de votre cœur, l'action de votre main, votre démarche physique. C'est tout cela qui embellit la vie, qui construit en même temps votre vie.

Passez une journée chez vous à ne rien faire et vous vous ennuyez. Mais, tout en restant chez vous, pensez à écrire à un ami qui est dans la peine et soutenez-le, pensez à téléphoner à un voisin qui est à l'hôpital malade, soutenez-le. Alors, tout en étant chez vous - en ayant des enfants à garder, par exemple pour les dames - votre journée sera devenue très riche et très chrétienne, très initiatique. Vous aurez accompli, à l'intérieur de votre maison, un sacerdoce.

Il faut savoir aussi créer le sacerdoce.

Mais les gens se regardent comme des automates et ils ne se voient pas. Dans la rue on dirait des portes-manteaux qui se croisent.

Se sont-ils vus ?
Se sont-ils échangés en regard ?
Un peu d'amour, de compréhension ?
Se sont-ils souciés l'un de l'autre ?
Non.

Et après ils viennent dans les temples et après ils viennent demander à Dieu : "Ma vie est triste, qu'est-ce que je pourrais faire pour aider les autres ?"

Quand nous entendons ce genre de réclamation, nous rions. Mais pas forcément pour rire, aussi pour pleurer.

"Quoi ? Tu viens me demander de te trouver un service alors que tu es entouré de millions d'hommes ! Va à la prochaine porte et accomplis."

Le Service n'est pas quelque chose qui vient de Dieu, qui descend sur l'homme.
Et, hop là ! Ça y est, c'est la grâce ! Alors on a accompli... Non. Ça c'est de l'exaltation, ça c'est encore le sentiment des hommes et ça, ça doit mourir.

L'initié

Un initié ne fonctionne pas de cette manière, il ne fonctionne pas avec ses sentiments, avec l'exaltation. Un initié fonctionne par rapport au discernement à la science et à la connaissance du Bien et du Juste. L'initié ou le disciple n'attend pas que Dieu lui donne un service.

Il prend ses qualités, il fait le compte et le bilan de lui-même. Il dit : "je peux faire ceci, cela, je suis utile ou performant dans ceci, dans cela ou j'ai telle ou telle possibilité sur un plan matériel psychique ou autre." Il prend ses valises et il se met au travail.

Il ne va pas entre les colonnes du temple prier : "Dieu, envoie-moi un service ! Fais en sorte que ma vie soit utile !"

Accomplissez !

Vous êtes dans le monde de la matière.
Et la matière c'est quoi ?

La matière c'est le mouvement, donc c'est l'action. Et c'est par l'action que tout le chemin initiatique sur la Terre est effectué.

Un yogi lorsqu'il se met en méditation, il accomplit une action. Lorsqu'il fait son ascèse, il accomplit une action.

Tout passe par l'action afin de découvrir l'Esprit mais il faut que l'action soit juste.

Or que se passe-t-il ?

Les hommes, non seulement n'ont pas forcément l'action juste, mais en plus ne savent pas agir. Ils sont comme des automates, pré-programmés par une culture, par une société. Ils se laissent aller dans le ronron de la vie. Et c'est là que viennent justement tous les problèmes : l'ennui, le languissement, l'impression d'être inutile...

Combien de gens meurent de cette impression-là, d'être inutile ? À force, à force, l'ennui les ronge et crée dans leur esprit des perturbations et même des maladies dans leur corps. Alors qu'à tout moment vous avez l'occasion d'être utile, si vous voulez bien faire un pas, vous sortir de cet automatisme. Et c'est important de se sortir de l'automatisme.

Se sortir de l'automatisme

Pourquoi ?

Parce que c'est en même temps faire preuve d'un éveil spirituel, d'un éveil de conscience.

Car, comme je l'ai déjà dit mille fois, tout le cheminement de l'homme est à travers la conscience. Qu'il passe pour cela par la Terre ou par ailleurs, peu importe. C'est un voyage en fait au travers de sa conscience et des degrés de sa conscience.

Or plus on descend dans l'échelle de la conscience et plus on rencontre quoi ? L'instinct, l'automatisme.
Et plus on monte dans l'échelle de la conscience et moins l'on rencontre l'automatisme et l'instinct. Il n'y a que conscience à l'état pur, clair, net, Liberté.

Un être automatique n'est pas un être libre. Il est déjà pré-vécu par une action qu'il possède en lui-même comme un germe, germe instauré par la culture, par la civilisation, par l'éducation, par ses fausses expériences, par ses limites, par ses faux avis, par ses limites.

Or en quoi consiste le travail de l'homme ?

Justement de crever tout cet abcès, de crever ses limites, ses fausses pensées, ses idées reçues, ses systèmes, pour enlever l'automatisme.

L'automatisme qui fait que lorsqu'il se trouve face à une idée nouvelle, il a peur ou il se bloque, sans avoir même pris la peine d'expérimenter. C'est la réaction d'un être automatique.

Un être libre n'a pas de préjugés. Ce qui ne veut pas dire que c'est un idiot qui va se brûler à toutes les flammes, non, car plus on développe de Liberté de l'Esprit et plus la Sagesse entre.

Car la Liberté est sœur de la Sagesse.
Et la Sagesse ne vient qu'avec la Liberté.

Comme je l'ai dit mille fois, c'est pour cela qu'à un certain degré d'évolution spirituelle, les initiés sont appelés des êtres libérés.

Être Libéré

Pourquoi ?
Pourquoi ce terme, "être libéré", sur un chemin spirituel ?

Réfléchissez, méditez à des petites clés comme celles-là. Vous passez sur les mots, sur les pages, sur les paroles. Prenez les clefs, faites-vous un petit coffre, et chaque jour prenez-en une et méditez, réfléchissez, laissez-vous inspirer par la chose. Et ainsi vous savez où vous devez travailler.

Si à un tel degré initiatique, l'homme est appelé un "être libéré", c'est parce que justement le profane doit apprendre à se libérer de tous les automatismes, de tous les systèmes, de toutes les idées reçues. Il doit apprendre à élargir ses conceptions.

Et c'est là où la Terre est très importante, parce qu'elle représente le terrain d'expérience qui va permettre cet élargissement, cet accouchement. Pendant des réincarnations et des réincarnations, il y a travail de dilatation comme dans le ventre d'une femme. Tout se dilate et puis un jour, l'Être accouche et il y a Renaissance, la Libération.

Tout le travail de l'homme se situe donc dans son niveau psychologique et psychique, toujours dans sa conscience, parce que le travail se passe et le voyage a lieu à l'intérieur de la conscience, pas ailleurs.

Conscience

C'est pour cela qu'il était si important que l'homme découvre la psychologie, la psychanalyse, la psychiatrie.

Un monde développé comme le vôtre, sans ces disciplines-là, ne serait pas un monde cohérent, il ne pourrait pas avancer. Or, c'est par l'intermédiaire de ces disciplines, de ces sciences que le monde va se développer. Car justement, l'individu va admettre qu'il est avant tout une conscience et que tout se passe et que tout doit être soigné, décidé, géré, dans cette zone-là de son être.

Quand vous réagissez...
Je ne vous empêche pas d'être des êtres libres et d'avoir colère ou défauts. Vous savez ce que je pense de ces choses. Elles sont très banales, pas méchantes du tout.
Mais quand vous réagissez, pour vous entraîner à cette chose dont je parle, et ceci non pas pour faire de vous des êtres parfaits, mais pour connaître votre conscience, donc pour connaître ce que vous êtes en vérité. Quand vous réagissez, analysez votre réaction, analysez votre sphère de conditionnement, la sphère qui vous a justement agacé. Si ça vient de quelqu'un ou si c'est une nouvelle idée, un nouveau concept, une nouvelle science. Et regardez ce qui frictionne. Observez quelles sont les bases qui, dans chacune de ces sphères, entrent en friction. Juste pour que vous connaissiez le mécanisme de votre conscience, et ainsi que vous sachiez sur quoi vous devez travailler, pour ensuite vous libérer de tel ou tel problème, ou développer telle ou telle qualité chez vous.

Mon travail ne sert à rien si je ne vous parle pas de ces choses.

J'ai grand plaisir certes à répondre à toutes vos curiosités, mais en fait cela m'est complètement égal. Toutes les questions que vous me posez sont tellement enfantines, et si loin du but à atteindre, que vous devez atteindre. Car en fait je devrais répéter uniquement le même discours.

Mais les hommes se lasseraient n'est-ce pas ?

Il n'y a qu'un changement à opérer, qu'une seule parole à dire : observez votre esprit, sentez tous les déclics.

Quand vous sentez une émotion - par exemple, entrer en vous la peur, celle que l'on expérimente le plus souvent, peur causée par l'insécurité, causée par la nuit, causée par des tas d'autres choses - observez son déclic.

Rentrez dans cette peur, asseyez-vous et rentrez en elle. Goûtez-la dans tout ce qu'elle a comme zone vibratoire. Rentrez bien en elle pour la connaître, et ainsi, la connaissant, vous n'aurez plus à la subir. Rentrez en elle et observez ce qui l'a déclenchée, de quelle manière elle se déclenche, jusqu'à quel point elle monte et qu'est-ce qui l'a fait chuter. Et ainsi, en la connaissant, vous arrivez à la maîtriser.

Pourquoi ?
Non pas parce que vous êtes devenu maître sur la peur ou sur la colère ou quoi que ce soit d'autre. Non. Mais parce que vous prenez conscience de la chose.

Le fait de prendre conscience de la chose vous libère de la chose.

Comment cela est possible ? C'est très simple.
C'est une alchimie, mais comme elle est belle !

Alchimie

L'homme, comme je vous ai dit tout à l'heure, est un réseau d'automatismes. Sa conscience, dans les débuts, est automatique. C'est comme cela. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi j'en ai déjà parlé. Imaginez simplement que sa conscience est automatique, et que peu à peu il doit se tirer de cet automatisme.

Mais il y a des gens qui sont si automatiques qu'ils n'ont même pas conscience d'être automatiques.

Alors, le fait même de prendre conscience d'un automatisme et de rentrer dans l'automatisme, c'est s'en libérer. Parce que pour prendre conscience de cet automatisme, il faut faire appel à la conscience supérieure, à la conscience éveillée.

Imaginez : dès que vous prenez un morceau de cette conscience éveillée, vous la faites entrer dans le ventre de cet automatisme. Vous lui faites prendre conscience de tout l'automatisme découvert. À ce moment-là, l'automatisme est initié, transformé alchimiquement par l'empreinte, le passage de la conscience éveillée. Et vous êtes dégagé.

C'est pour cela que dans la vie, il faut toujours des coups durs, comme vous dites, et que c'est à travers les coups durs que, souvent, l'homme prend conscience.

C'est par exemple dans un état de danger que l'homme arrive à réagir très vite. En l'espace d'un quart de seconde, il arrive à faire trois gestes en même temps qui vont sauver la vie.

Alors que si vous le prenez le matin au lever du lit, il va lui falloir un quart d'heure pour admettre de pouvoir prendre le rasoir, pour monsieur. Ensuite à madame, il faudra un certain temps pour envoyer le pied dans la pantoufle. Alors qu'en cas de danger, en un quart de seconde, trois gestes et mille pensées, mille conceptions vont être vécues, travaillées pour sauver la vie.

Réfléchissez à cela aussi.

Pourquoi l'esprit, qui d'habitude met un certain temps à penser, à envisager, dans un certain cas, peut être aussi rapide que l'éclair ?
Est-ce que la pensée serait dépendante d'un certain rythme ?
Est-ce qu'il lui faudrait un certain temps ?
Autrement dit, est-ce que la conscience et le temps sont liés dans leur vie intime et propre ?

Non, absolument pas.

Il ne faut pas un certain temps à la pensée pour s'édifier.
Il ne faut pas un certain temps à la conscience pour prendre conscience de telle ou telle chose et réagir.

Absolument pas.

Mais plus l'homme est automatique, plus il est bas dans l'échelle vibratoire, et plus son geste va être lent, lent, lent, lent, lent, pour avoir lieu.

Pourquoi ?

Comme je l'ai déjà dit, tout est échelle vibratoire. Densité, vibration, et densité vibratoire.

Dans le cycle de la matière, la vie de l'esprit tourne lentement, parce qu'elle est freinée par l'automatisme, alors, en fait, la vie de l'esprit a lieu en saccades.

Il y a un temps d'automatisme et puis arrive un cas, un moment dans la vie, et il y a vie de l'esprit à l'état pur. C'est justement les cas d'alerte ou les cas intenses d'émotions, de grandes et belles émotions comme l'amour par exemple ou un gros chagrin. Et petit à petit, ces zones de vie de l'Esprit Véritable, se rapprochent au fur et à mesure des réincarnations, parce que l'homme arrive de plus en plus à être éveillé, jusqu'à ce qu'un jour il ne soit plus que La Conscience, autrement dit dépourvue de sa matière et de sa personnalité.

C'est à ce niveau-là qu'il vous faut travailler.

Être conscient chaque jour dans quoi que vous fassiez, être conscient, avoir une conscience éveillée.

Ce qui ne veut pas dire que vous devez forcer l'esprit. Non, ce n'est pas une question de force ou de concentration. Tout simplement quand vous sentez que vous allez devenir automatique. Rappelez-vous qu'en fait vous êtes vivant, que vous êtes un fils de Dieu.

Le Fils de Dieu n'est pas automatique. Il est Conscience, il est Lumière, il est Éternité, il est Action.

Tandis que le fruit de la Terre, lui, est instinctif, il est automatique, et c'est normal. Car il faut que la Nature soit ainsi, sinon la Nature ne pourrait se perpétuer.

La Nature a son programme. Regardez comme tout est réglé : les saisons, les climats, la pousse des fruits, des légumes. Tout est réglé, même la vie des hommes, le nombre d'années à vivre, l'espace de jeunesse, de vieillissement des cellules. Tout est réglé par la Nature comme une horloge.

Alors si l'homme s'identifie trop au fruit de la Terre qu'est son corps, qui, lui, est complètement soumis au cycle de la Nature, alors l'homme devient automate et il devient un élément de la Nature.

Alors que s'il prend le fruit de la Nature, son corps, s'il le prend pour en faire un instrument du fils de Dieu qu'il est, alors il n'est plus en automate.

Au contraire, il est venu chercher sa robe, il la passe et il peut ainsi se présenter devant son Père. Car à moins d'être passé dans la matière, vous ne pouvez vous présenter à votre Père. Car c'est dans la matière que vous prenez la Forme. Mais quelle forme ?

Pas seulement la forme du corps, la forme en tant que matière.

[...] parfaitement lumineux, en tant que fils du temple, c'est ça la forme.

Car il y a, quand on parle de forme, c'est sûr, il y a la forme de la matière. Mais il y a aussi la forme acquise et qui se dégage, comme une substance éthérique, on pourrait l'imaginer, et qui constitue le corps de l'âme.

C'est cette forme-là que vous êtes venu acquérir.

À l'origine, imaginez-vous, simplement comme des consciences, des flashes de conscience, des flashes d'énergie. Vous n'avez pas de possibilité d'agir. Pourquoi ?

Parce que vous n'avez pas d'individualité.

Alors vous êtes comme un Soleil, c'est beau, c'est certain, mais sans action, sans rayonnement. En passant dans la matière - et pas forcément celle de la Terre, car il en existe d'autres, mais pour l'occasion, comme il s'agit de la Terre - en passant dans la matière de la Terre, vous prenez, au fur et à mesure des réincarnations, conscience de votre individualité.

C'est pour ça qu'il est important de sortir de l'automatisme, car plus vite vous en sortez, plus vite vous devenez individuel.

L'esprit de masse, c'est affreux. Quiconque fait partie de cette masse, ne fait pas partie du temple, car il fait partie du fruit de la Terre et pas du fruit du Ciel.

Il fait partie, il est un élément de la Nature, il n'est pas un corps en forme de Dieu, car il est automatique et il n'est pas un être libéré capable d'agir.

Autrement dit : ils est social, il n'est pas céleste.

Alors, il est important qu'à travers les réincarnations, vous trouviez le moyen et que vous fassiez les et l'effort pour devenir de plus en plus individuel.

Qu'est-ce que cela veut dire être individuel ?

Être individuel

Cela ne veut pas dire être égoïste, non.

Être individuel, c'est justement devenir libre de sa pensée. C'est pouvoir penser "moi-je", mais pas dans le sens restrictif de l'égo, "moi-je" dans le sens large et cosmique du terme.

Qu'est-ce que c'est le "moi-je" cosmique ?

C'est pouvoir envisager chaque chose d'après l'Harmonie céleste, d'après la Science Céleste et ainsi connaître ce qui est juste.

À partir de ce moment-là, le "moi-je" cosmique est connu de l'homme.

Sinon, il n'y a que son égo dépendant des expériences physiques. L'égo que tout le monde a, qui peut être orgueilleux, qui peut être avec des qualités et des défauts. Il n'y a que ce "moi-je" là et c'est avec celui-là qu'il y a des problèmes.

Donc plus vous travaillez sur votre esprit, plus vous travaillez à devenir universel, à devenir conscient, à exercer votre discernement, donc à devenir intelligent, instruit sur tous les plans, aussi bien dans le sens de l'art, de la culture, des belles lettres que dans le sens cosmique et ésotérique et même kabbalistique. Plus vous connaissez et plus vous devenez conscient ou capable d'être conscient.

Et en même temps que vous développez cette partie-là de votre mental supérieur, ouvrez votre cœur et votre âme. Pourquoi ?

Parce que tout cet exercice, qui vise justement à structurer l'homme pour être dans le discernement, ne doit pas le rendre vide. En même temps que la chose est active, il doit apprendre à s'ouvrir pour être perceptif. Car tout ceci ne servirait à rien s'il ne savait pas s'ouvrir pour être perceptif, pour recevoir, pour sentir, pour entendre la voix de l'au-delà, pour entendre son intuition, pour entendre son inspiration, pour entendre d'autres choses.

Et ainsi vous développez l'Esprit et le cœur qui vous composent, l'Âme et l'Esprit.

Je vous écoute.

Question 3 (retour liste 👆)

Doit-on rechercher ses vies antérieures, cela peut-il aider sur le chemin de l'expansion spirituelle ?

Réponse

La recherche de la vie antérieure.

L'acte n'est pas dénué d'intérêt, bien que cela ne représente pas véritablement un intérêt. Pourquoi ?

Parce que la psychologie de l'homme n'est pas suffisamment adaptée, tout en étant trop fragile pour pouvoir connaître les réincarnations.

En fait, cela n'est pas important. Ce qui compte, c'est la substance tirée de l'expérience. Ce n'est pas de connaître la structure qui a permis l'expérience. Ce qui compte, c'est la substance acquise.

Toutefois, la chose devient véritablement utile lorsqu'il s'agit d'intervention médicale sur l'individu. C'est le meilleur emploi que l'on puisse faire de cette recherche-là.

Pour quelqu'un qui est normal. Normal, ce qui ne veut pas dire que les gens qui ont des problèmes ne le sont pas. Mais pour quelqu'un qui s'épanouit normalement, à son rythme, sans écueil, sans obstacle, cela ne représente pas un intérêt de connaître la chose.

Par contre, pour quelqu'un qui a des traumatismes, pour quelqu'un qui a de gros problèmes de déséquilibre, pour quelqu'un qui est assailli de cauchemars la nuit, pour quelqu'un qui a des maladies, toutes sortes de maladies, qu'elles soient curables ou incurables, alors il est parfois et souvent très utile d'avoir recours à la lecture des réincarnations. Parce que là, on peut voir et analyser la nature et la racine du problème. Et c'est donc en exorcisant le passé que la personne se trouve libérée.

Les lectures des réincarnations doivent être utilisées surtout dans les cas d'intervention auprès de personnes déséquilibrées, malades ou qui n'arrivent pas à se trouver, à s'orienter dans la vie.

Dans les autres cas, non, car il ne faut pas faire de cette science un folklore.

Il ne faut pas faire de cette science un ticket que chacun va tirer, comme on va justement à chaque naissance se faire baptiser. Ce n'est pas un baptême.

À chaque vie, on ne se demande pas « Bah tiens, je vais aller voir un clairvoyant pour qu'il me dise quelles sont mes autres réincarnations ».
Cela n'est pas logique, ni très sérieux.

Par contre, quand il y a un problème, là oui, il le faut absolument.

Et d'ailleurs, ceux qui sont capables de la chose devraient toujours travailler en relation avec des guérisseurs, avec des médecins, avec des psychologues, avec des psychiatres, des psychanalystes, toujours en relation pour soigner, adapter, éduquer l'individu.

Là oui, c'est la meilleure utilisation à faire de la chose.

Sinon, le service n'est pas utile et l'individu perd son énergie avec des curieux. Alors que s'il l'utilise pour véritablement aider la personne, alors il se grandit lui-même et il est investi par la hiérarchie.

Je vous écoute.

Question 4 (retour liste 👆)

D'après la légende de l'Agartha et de rares récits de voyageurs, contrairement à ce que cela nous apprend, la planète Terre serait creuse. De plus, un peuple d'une autre nation que nous habiterait le centre de la Terre.

En conséquence, nous ne serions pas les seuls locataires de la planète et notre comportement sur l'environnement aurait aussi des conséquences sur des êtres autres que nous.

Est-ce exact ?

Réponse

Sur la Terre, il y a toutes sortes de formes de vie. Mais quand je dis cela, je ne parle pas de l'amibe et de la fourmi en passant par l'homme et en visant l'archange. Je parle véritablement de la forme humaine.

Pourquoi ?

Eh bien parce que l'homme, des fois, n'accepte pas de s'incarner. Ce qui ne veut pas dire qu'il se rebelle face à l'incarnation, mais très souvent cela n'est pas véritablement utile. Il vaut mieux s'incarner lorsqu'il y a véritablement utilité, donc possibilité d'un champ d'expérience.

Alors il y a toute une zone de la Terre qui est consacrée à ces gens qui n'ont pas encore véritablement l'utilité de s'incarner. Ou bien parce que les temps ne sont pas là, ou parce qu'ils attendent un moment précis. Et ces gens occupent un certain espace.

Naturellement, tout le monde va me demander lequel. Alors je vous répondrai que tout dépend de la nature vibratoire de ces gens.

Chez les gens qui ont une nature vibratoire assez basse, je dirais quotidienne ou assez banale, alors il y a le plan que certains de vous connaissent pour y être allé, car c'est le plan le plus accessible, le plus facilement atteignable. C'est ce que vous vous appelez l'astral, bien que chez nous cela porte un autre nom. Mais ne commençons pas à créer un nouveau dictionnaire.

Alors cette zone-là est la zone, le pays, le pays de toutes les âmes en désincarnation, ou qui attendent l'incarnation, ou qui sont entre-deux pour aider les gens en incarnation.

Et puis il y a une autre zone, et cette zone-là de l'astral, premièrement citée, est ceinturée autour de la Terre, un peu comme un équateur.

Ensuite, les individus d'autres niveaux spirituels, alors créent des sphères.

On les imagine souvent, et ceci grâce aux dénominations ésotériques, on les imagine souvent faisant partie des plans, allant du plan physique jusqu'au plan le plus proche de Dieu, comme si de plus en plus cela s'éloignait de la Terre, c'est faux.

Tous les plans sont imbriqués dans la matière.

Ce qui fait que vous êtes aussi proches de Dieu à cet instant présent, à cet instant précis, que si vous étiez complètement dans sa sphère, en imaginant que vous êtes très loin, très loin, très loin dans la substance du Ciel. Il n'en est rien.

À chaque instant, vous pouvez être en même temps en train de passer dans un plan astral très bas, ou en train de franchir les colonnes d'un temple très élevé.

Qu'est-ce qui fait la différence ? L'onde vibratoire.

Vous admettrez très bien la chose lorsque je vous parlerai du système radio. Vous imaginez très bien, en tournant un bouton, en réglant donc le poste pour pouvoir capter tel ou tel type d'émission, puis en réglant la bande, tel ou tel type de fréquence.

Il en est de même avec les mondes.

Selon la fréquence à laquelle vous vibrez, selon laquelle, si vous arrivez à vous mettre sur une fréquence haute ou basse, vous allez être en connexion, au moment de votre désir d'être en connexion, avec tel ou tel type de monde, tout en étant très bien dans la matière, tout en étant très bien en incarnation.

Il ne faut pas imaginer que les plans se superposent. Non.

Les fréquences existent et s'alignent, et elles existent toutes dans la matière elle-même. Pourquoi ?

Parce qu'un monde matériel représente toujours en quelque sorte la première marche du temple. C'est pour cela que j'essaye toujours de faire prendre conscience aux hommes que la vie physique est importante, qu'il faut bien la vivre et dans un sens initiatique, car la Terre, la vie physique, est la première marche du temple. Et ensuite, il y a différentes chambres qui correspondent à vos degrés vibratoires. Mais tout ce temple-là repose sur la Terre. Il faut que vous admettiez la chose et que vous compreniez. Tout le temple repose sur la Terre.

Un Dieu, un Dieu immense compose la Terre elle-même.

Alors pourquoi imaginer que Dieu est ailleurs, lorsque votre Père, celui dont parle Jésus, celui dont parle la Bible, celui qui vous initie, vous maintient à l'intérieur de son ventre ?

La Terre est son ventre, je vous l'assure, et vous êtes en son ventre.

"Celui en qui vous avez l'âme", il a été écrit.

Donc à partir de ce moment-là, où on imagine la chose telle quelle, l'ancrage matériel représente toujours un sas pour aller vers différentes sphères et différentes créatures.

C'est ainsi que les maîtres, tout en pouvant être très physiques parce que ayant pris un corps, qu'ils ont laissé par une mort naturelle ou qu'ils sont arrivés à sublimer le rendant éternel, peu importe. On ne va pas passer par les détails.

Ces maîtres-là, tout en étant très physiques, en ayant une manifestation tout à fait visible pour le commun des mortels, peuvent en même temps être complètement invisibles. Et leurs temples, tout en étant bien physiques, ayant de réelles fondations, sont en même temps complètement invisibles.

Lorsque l'on vous parle de Shambhala, est-ce que vous pouvez me dire où c'est ? Est-ce que vous pouvez me dire si quelqu'un l'a vu ? Est-ce que quelqu'un peut seulement me pointer la direction de Shambhala, le grand temple des maîtres, depuis toute l'éternité ? Non.

Et pourtant Shambhala existe et il est fait avec de vraies briques. Et ce qui fait que Shambhala n'apparaît pas, c'est que l'homme n'a pas l'œil qu'il faut pour cela. Dès que vous aurez l'œil qu'il faut pour cela, vous verrez toutes choses. Shambhala et les anges, les petits lutins dans les forêts, toutes, toutes, toutes, les créatures.

Pour l'instant, votre œil est commandé par votre cerveau. Votre cerveau est dépendant du degré d'évolution de votre matière. En même temps que vous vous développez en tant que initié, vous développez en même temps la matière. Vous avez une double évolution à accomplir.

C'est pour cela que vous ne pouvez pas tout voir, parce que vous dépendez de la capacité de la matière. Et regardez comme, déjà, entre gens de même race, de même civilisation, les capacités sont différentes.

Il y a ceux qui entendent très bien et il y a ceux qui entendent pas trop bien ou qui ont une oreille très commune. Mais il y a ceux qui entendent très loin. Comme il y a ceux qui ont déjà la vue baissante et ceux qui peuvent voir aussi très loin. Si vous pouvez l'admettre sur ce plan-là, comprenez que cela existe aussi sur un autre plan de vue.

Mais pour revenir à la question, tout ce cheminement était utile pour venir à ce que je vais dire.

Sur la Terre, il y a donc plusieurs sas d'entrée. C'est pour cela que l'on parle aussi de portes.

On les situe un peu partout. On les situe souvent dans des grottes pour faire encore plus féérique. On les situe dans certaines montagnes. On les situe dans certaines grottes sous-marines ou dans certaines failles volcaniques.

Toutes ces portes sont réelles et elles correspondent et elles conduisent immanquablement à une sphère.

Il y a plusieurs peuples qui habitent la Terre. Vous n'êtes pas les seuls.

Vous, vous êtes ceux qui occupez le plan physique. Je dirais vibration, fréquence X. Il y a ceux qui occupent cette Terre, fréquence Y. Et les autres qui l'occupent, fréquence Z.

Je dis ceci pour vous faire comprendre tout le cheminement.

L'intérieur de la Terre n'est pas habité par des êtres tout aussi physiques que vous. Ils sont davantage substance. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas être vus. Attention. Car s'ils veulent venir sur la surface de la Terre, ils opèrent une forme de condensation, qui n'est pas une condensation dirigée par leur esprit. Mais le fait même de changer de plan vibratoire - parce que chaque situation de sphère correspond à un plan vibratoire - et se déplacer d'une sphère à l'autre revient à changer automatiquement le plan vibratoire.

C'est comme si vous vous étiez habitué à vivre dans un pays chaud. Alors imaginez qu'étant couvert de sueur, vous vivez dans votre pays chaud tranquille. Votre monde actuel. Puis vous voulez aller dans un pays où il fait très froid. Et vous passez à travers un certain couloir, justement le sas dont je parlais tout à l'heure. Et quand vous passez dans ce sas au fur et à mesure du fait que la température du pays que vous approchez est plus froide, au fur et à mesure toute la sueur qui est sur vous se condense en glace. Et vous arrivez au pays où il fait froid avec le même aspect glacé et gelé que les habitants de ce pays.

C'est compris ?

Il en est de même lorsque les individus passent à travers ces sas d'une sphère à l'autre.

Dans la mesure où cela est possible. Parce que quand les sphères sont beaucoup trop différentes en type vibratoire, alors il n'y a plus de connexion et de transformation possible.

Il faut alors passer par une véritable incarnation sur le plan concerné où l'on veut se projeter.

Mais tant que les plans sont encore assez rapprochés, alors en utilisant ces sas, il y a possibilité de transformation automatique et en fait d'expérience.

Alors vous allez me dire : "mais on nage en pleine science-fiction !"

Non, c'est très simple. Toutes ces choses deviendront très banales.

Comme aujourd'hui savoir que la Terre est ronde et qu'elle tourne est une vérité banale ! N'importe quel enfant sait la chose. Mais quand Galilée a essayé de l'expliquer, c'était révolutionnaire.

C'est pour cela que tout à l'heure on parlait de l'importance de changer le mental, de connaître tous les déclics qui conditionnent la pensée, de vous connaître vous-même, de vous gérer vous-même, pour pouvoir justement admettre des choses comme celle-là.

Alors, qu'y a-t-il à l'intérieur de la Terre ?

Eh bien, il y a une sphère, tout simplement, qui tourne à l'inverse du sens de la planète.

Pourquoi à l'inverse ?

Pour pouvoir justement maintenir la rotation de la Terre.

Chaque planète a ce système-là. C'est pour cela que les autres planètes n'ont pas de civilisation extérieure, bien qu'elles aient des civilisations, mais elles sont intérieures.

Et l'homme aura beau essayer de creuser, de creuser, et même s'il pouvait arriver au noyau, il ne verrait rien d'autre en fait qu'une fluorescence. Une zone de vide, d'espace, exactement le même que celui qui est au-dessus de la couche terrestre.

Le même espace.

Pourquoi ?

Pour ceux qui peuvent connaître ce genre de mécanisme, la chose est simple. Il faut absolument pour créer, pour maintenir la couche de la Terre elle-même, pour la maintenir dans son orbite, et surtout dans son mouvement, il faut un balancier inverse, et surtout une zone de vide. C'est le vide qui est capital là-dedans.

Et pourquoi le vide ?

Eh bien parce que si le noyau était solide, rien ne tiendrait à la surface. Par le mouvement centrifuge, la planète serait décharnée en quelques tours.

Tandis que si le centre est vide, au contraire, toutes les choses, tous les éléments cosmiques, au fur et à mesure des millénaires, s'agglutinent autour et peuvent se fixer et composer la couche terrestre.

Le système, vous pouvez très bien le comprendre lorsque vous prenez un seau.

Faites un jour l'expérience. Prenez un seau, vous le remplissez d'eau, et vous le faites tourner, comme vous avez déjà dû faire quand vous êtes petit. Vous le faites tourner de cette manière, et vous vous apercevez que lorsqu'il arrive en haut, à la verticale, au comble de toutes les logiques, l'eau ne vous tombe pas dessus. Et observez, si cela était possible, observez à ce moment-là ce qui se passe, et vous apercevez qu'il y a une dépression qui est faite dans le seau.

De la même manière, lorsque vous tournez quelque chose, très fort, parce que la Terre, les planètes tournent très vite, vous prenez un récipient, vous mettez de l'eau, vous tournez très fort, très fort, très fort. Au fur et à mesure, il va y avoir un véritable cyclone qui va se créer avec un centre et un vide. Vous verrez jusqu'au fond de la casserole ou de votre seau, en tournant comme cela avec par exemple un bout de bois.

Dès qu'il y a mouvement, il y a création d'un centre.

Ça c'est les premières lois du monde.

Dès que Dieu... - je simplifie la chose pour ne pas entrer trop dans le détail, car sinon le discours serait trop long. - Imaginons que Dieu a créé le mouvement, partons de cette base.

Dès que Dieu a créé, imaginé, conçu le mouvement, il a automatiquement créé un centre. Lui, donc, en quelque sorte. Et tout est parti en spirale. Jusqu'à obtenir une spirale ou un cercle énorme. Celui où vibre justement la matière. Et, au fur et à mesure, l'homme doit faire le cheminement inverse, retrouver son centre.

Mais si Dieu a créé de cette manière-là, les mondes matériels aussi, dans leur micro-système, imitent le processus.

Mais de la même manière qu'il y a donc un Dieu comme centre, ou un soleil initial, un point initial, ce fameux point dont il est justement question dans certains écrits ésotériques. De la même manière, les planètes ont aussi ce centre, mais un centre de vide, un point initial de vide, qui tourne en sens inverse.

Et les êtres, les créatures qui vivent là, ne sont pas forcément des gens de grandes envergures spirituelles, des archanges, des maîtres. C'est avant tout un peuple. Et il y a un roi. C'est pour cela qu'on a créé la légende à propos de l'Agartha. Parce qu'il y a un roi. Un roi très sympathique d'ailleurs. Et autour de ce roi, il y a tout un peuple. Un peuple d'hommes et de femmes, d'êtres donc, largement développés et mûrs sur un plan de la conscience. Très calmes, silencieux, qui n'utilisent pas la parole, seulement la pensée. Ils sont de type nordique, grands, fins, avec des yeux bleus et des cheveux blancs. Et ils sont toujours habillés de clair.

Leur pays est inondé par un soleil. C'est justement ce soleil-là qui crée le vide à l'intérieur. C'est cette fluorescence dont j'ai parlé. Cela n'a rien à voir avec un soleil type de votre système solaire. C'est tout simplement l'énergie. C'est ça le soleil dont on parle tant au centre de la Terre. C'est tout simplement une réserve d'énergie.

Quel est le type de cette énergie cosmique ? L'énergie qu'ils cherchent tous à travers les études nucléaires et la fission de l'atome. C'est exactement cette énergie-là.

Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait que cette énergie-là pour pouvoir créer le mouvement.

En fait, à l'origine, il n'y a eu que explosion, comme les scientifiques l'ont découvert. Explosion d'énergie primordiale, qui s'est ensuite, par petits bouts, puisqu'elle était explosée, comme vous vous êtes nés de la Conscience Universelle, vous concevez que vous êtes un petit bout de la Conscience Universelle, eh bien, de cette énergie primordiale universelle, des milliers de soleils ont explosé.

Certains se sont solidifiés pour être des soleils d'univers. Des soleils de système solaire. Et d'autres ont été condensés, programmés, pour pouvoir créer des planètes. Et c'est comme cela qu'à l'intérieur de chaque planète existe un noyau énergétique comme le Soleil lui-même.

Un noyau d'une énergie capitale, comme celle développée dans le nucléaire.

Et ces êtres sont capables de vivre très facilement, très harmonieusement, dans ce flux d'énergie.

Il y a aussi des paysages car dans ce pays, il n'y a pas seulement vie en tant que substance, il y a aussi des mers, des forêts, il y a aussi des animaux, s'ils le veulent. Il y a surtout une végétation très luxuriante. Pourquoi ?

Non pas parce que la chose est naturelle, comme cela l'est sur le plan de l'écorce terrestre. Et puisque vous admettez qu'il puisse y avoir les mêmes paysages sur un plan astral. Vous comprenez qu'il est facile que ces paysages soient aussi à l'intérieur du noyau ? C'est très facile car tout est projection.

Regardez ou imaginez une projection qui commence d'un point en haut jusqu'à un point le plus bas. Et de cette image la plus grande, chaque fois plus réduite, imaginez que la succession se fasse jusque dans le point le plus bas, le plus petit, le plus centré.

Tout existe.

Et pourquoi la Nature existe-t-elle sur la Terre, telle qu'elle existe ?

C'est parce que justement en haut, dans ce fameux Éden, la Nature existe aussi. Naturellement, elle n'a pas le même aspect. Elle ne pousse pas avec le même processus. Elle est, un point, c'est tout.

J'espère que vous m'avez tous compris.

Je vous écoute.

Question 5 (retour liste 👆)

Voici une question d'un médecin. Sauf erreur, vous avez dit dans un message antérieur que l'espèce humaine n'avait pas suivi l'évolution des espèces animales, mais avait été créée directement.

Pourquoi donc, à la troisième semaine de la vie fœtale, il y a-t-il des fentes branchiales qui se forment ? Et il y a plusieurs autres signes qui montrent que nous suivons exactement le même développement des espèces animales.

Réponse

C'est un fait que l'homme n'a pas suivi ou n'est pas issu d'un développement animal. Mais l'origine de la vie est Une pour toutes les créatures.

Ce qui fait que de la même manière que l'animal évolue, l'homme a eu aussi son évolution ou plutôt les origines de sa vie.

Il n'y a pas 36 façons en fait de développer la vie sur ce type de plan que vous connaissez, comme la Terre offre sur ce plan physique.

Et à l'origine, que diriez-vous de savoir qu'en fait tous les hommes vivaient dans l'eau ? Car le premier homme était essentiellement un homme ou une créature aquatique.

Comment le développement a pu se faire ? C'est très simple.

La première substance qui se crée sur une planète du type physique de la Terre, c'est justement l'eau. C'est la première substance que l'on obtient à cause des échanges gazeux et des rapports de température avec ces échanges gazeux.

Ce n'est pas la terre que l'on obtient en premier, c'est d'abord l'eau. Car l'eau est après tout, simplement, un gaz condensé, d'un certain type. Et si l'on va chercher très loin, on s'aperçoit en fait que c'est tout simplement du feu à l'état liquide.

Mais lorsque l'on prend ces différents gaz donc, mêlés avec certaines températures, tout ceci mis dans une cuve, comme cela a été sous pression à l'origine, la première manifestation c'est justement la création de l'eau.

Et pendant des milliers et des milliers d'années, eh bien, il n'y a que cela comme bouillon de culture en quelque sorte, comme récipient de création, comme milieu créatif.

Tout est né de l'eau et regardez le processus même de la création, de l'enfantement, se situe exactement comme au premier jour de la création des premiers hommes.

Tout se passe dans un terrain aquatique.

Et même à l'état adulte, l'homme continue à être une véritable mer intérieure : 90% d'eau, c'est pas rien !

Parce que justement les origines de la vie sont dans l'eau et grâce à l'eau. Pourquoi ?

Imaginez tout simplement cette zone, l'eau, comme étant le chemin et le terrain d'expérience des anges créateurs et du Père créateur. À l'intérieur de cette eau se développent petit à petit certaines cellules, grâce à certains phénomènes, certains ordres, certains rayons dirigés. Quand on obtient une certaine cellule, que nous avons pris l'habitude d'appeler "cellule mère", nous essayons de la développer en différentes espèces.

Pourquoi différentes espèces ?

Eh bien parce que dans une création, il faudra toujours détruire plusieurs espèces pour garder la plus fonctionnelle ou la plus adaptable. Et au fur et à mesure du développement de cette cellule mère, naît un corps. Un corps qui à l'origine a des fonctionnements très réduits, très instinctifs, comparables par exemple à ceux de l'amibe et au comportement de l'amibe. Puis, au fur et à mesure, la cellule s'enrichit d'expériences et elle se constitue un corps éthérique.

Le fait de se constituer un corps éthérique, et je parle uniquement là sur un plan physique, il ne faut pas mêler la vie ou la formation de l'esprit à ceci. Non. Je parle uniquement de la formation de la matière. Au fur et à mesure qu'un éthérique est formé autour de ce corps initial, alors il y a développement d'une vie supplémentaire.

Et c'est là où les rayons, les jeux des rayons des anges créateurs, deviennent importants. Parce qu'avec cette cellule mère, c'est eux qui vont décider de faire un cafard, un dindon, un mammouth, un rhinocéros ou un homme.

Mais à la base, la cellule est la même pour tous. C'est la même cellule aussi pour toutes les races. Le même corps. Et vous avez un vestige. Une cellule vestige justement, qui continue à être sur la planète. C'est justement cette petite amibe. C'est l'ancêtre de toutes les vies. C'est l'ancêtre de toute la formation. On ne peut pas détruire la racine de la vie. C'est pour ça que quoi qu'il se passe, elle, elle vivra toujours. Elle sera toujours.

La racine reste.

Ensuite avec cette cellule, les anges créateurs qui sont au nombre de sept. Quand je dis "anges créateurs", il faudrait plutôt évoquer les hiérarchies créatrices et qui sont constituées, qui vivent dans chacune des planètes de votre système solaire. Alors chacune de ces hiérarchies a décidé, et ceci non pas par Caprice, mais en collaboration avec la hiérarchie solaire. Et c'est là où justement on peut parler de Dieu le Père. Dieu créateur.

Il n'est pas directement le créateur de la matière, mais c'est celui qui ordonne les hiérarchies créatrices. Lui-même ne peut pas créer directement la matière. Non. Car il est le contraire. Il est l'immatériel.

Alors pour créer de la matière, il est obligé de créer les intermédiaires : les anges créateurs. Plus denses que lui. Qui à leur tour, donc, peuvent créer de la densité.

Alors avec cette cellule mère, les anges créateurs envoient des rayons. Les rayons qui les constituent eux-mêmes. C'est pour ça que chaque règne de la nature, ou chaque civilisation, chaque race, correspond bien à un type énergétique, donc à une planète, à une hiérarchie.

Et c'est pour cela que les cycles ont lieu. Parce que, tour à tour, chaque hiérarchie a son mot à dire. Elle a ses expériences spirituelles à vous donner. Et son initiateur la dirige.

Mais revenons au contenu.

Les anges créateurs, donc, avec cette cellule mère, envoient certains rayons. Des rayons. Je ne peux pas vous les décrire. Simplement, comprenez que ce sont des rayons. Des rayons d'intelligence et de force. Comme des lasers. Mais ils sont en plus de la Lumière, ils sont un ordre. Parce qu'ils sont en même temps intelligents.

Et avec la base de cette cellule, ils développent, avec le temps, ils développent des corps différents.

Ce qui fait que l'homme, eh bien, est apparu très très longtemps après la formation de la vie. Et c'est normal.

Parce qu'il avait fallu attendre que les corps soient de plus en plus la base de ce qui allait être un corps physique pour une créature humaine. Il a fallu attendre que cette base soit suffisamment fiable, suffisamment élaborée pour pouvoir vivre, pour pouvoir penser, pour pouvoir ressentir, avoir un système respiratoire, avoir un système sensitif, un système nerveux, un système visuel, avoir tous les systèmes que vous connaissez pour que l'esprit puisse s'en servir d'instrument.

Ce qui fait que le premier homme était dépourvu complètement d'esprit. Il était tout simplement une carcasse, et un corps que les anges créateurs s'efforçaient avec les millénaires de perfectionner.

Jusqu'à ce qu'un jour, le corps soit sorti des eaux.

Un peu à la manière de ce peintre qui a imaginé Vénus sortant des eaux. Et ce n'est pas pour rien s'il a fait justement cette image.

L'homme sort des eaux. Et regardez, la Vénus sort de la coquille. L'image est très importante pour symboliser la création de la vie.

Ce corps, ce corps de base qui n'est habité par aucun esprit mais simplement par l'éthérique de la Nature qui continue à le perfectionner, cet homme sort de l'eau. Entre temps, les anges créateurs créent la terre, la nature.

Avant, ils ont sorti des tas d'autres cellules de base, des tas de corps de base pour créer les animaux. Ils ont eu aussi le loisir de détruire entre temps, au cas où ça n'allait pas. Il y a eu des tas d'adaptation, de réadaptation. Puis un jour, l'homme a été sorti des eaux et il a fait son premier pas sur la terre ferme.

Et c'est à ce moment-là que l'esprit est entré. Que l'âme, en quelque sorte, là-haut, qui attendait, a pris possession de l'instrument qui était fabriqué pour elle.

C'est pour cela que dans la Bible, il est écrit qu'à ce moment-là, lorsque l'homme a été roulé dans la terre et tiré de l'argile, modelé dans l'argile, Dieu insuffla l'âme par les narines.

Ce ne fut qu'à ce moment-là.

Donc, pourquoi est-ce qu'il y a similitude ?

Eh bien, il y a similitude avec tous les phénomènes de la création de la vie. Pas seulement entre l'homme et l'animal, mais entre tous les animaux et l'homme. Et s'il y avait eu un autre règne, d'autres créatures, il y aurait encore similitude. Car tout est parti de cette cellule mère, donnant des corps de base, qui eux-mêmes ont été modelés ensuite et programmés selon le plan de la Nature.

Ainsi, vous remarquez que tous les animaux ont un rôle à jouer dans la Nature et qu'ils participent à l'équilibre de la Nature. Tout ceci a été programmé d'avance par les anges créateurs. L'homme devant seulement disposer de la chose.

Comment était l'homme lorsqu'il vivait dans ce milieu aquatique ?

Eh bien, comme je vous l'ai dit, il n'avait aucune conscience.
Il n'était pas une âme.
Il n'était pas homme.
Il n'était qu'un corps.
Tout simplement un corps, rien d'autre.

Un corps comme certains essayent de fabriquer lorsqu'ils s'imaginent être justement des savants. Un corps comme certaines légendes justement donnent.

Il ne faut pas vous poser trop de questions à ce propos-là, car la chose est très simple.

Si demain, par exemple, il y avait un grand bouleversement dans la science et que l'homme arrivait à diriger l'ADN de la cellule. Il s'apercevrait qu'il pourrait, par la même, à la base, avec comme simple base une petite molécule, former un autre corps. Et alors, à ce moment-là, l'homme comprendrait comment les anges créateurs ont pu créer un homme. Comment, à partir d'une simple petite cellule, petit à petit, le corps s'est sophistiqué.

Il a commencé par être simplement un estomac. Puis après, avec l'action d'un rayon, avec le temps passant, avec aussi l'amour des anges créateurs et de tous les petits esprits de la nature, comment cet estomac, ensuite, s'est développé pour laisser la place aussi à un certain système nerveux. Le rendant déjà capable d'avoir des sensations de chaud ou de froid, de mort ou de vie.

Alors imaginez tous les développements qu'il a pu faire, ce plan, pour donner un cerveau ensuite à l'homme. Pour concevoir un cerveau qui allait diriger toutes ces fonctions-là.

Pas étonnant donc que l'homme soit la dernière œuvre parce qu'il a fallu tellement de temps pour l'achever.

Alors prenez soin de votre corps.

Je vous écoute.

Question 6 (retour liste 👆)

Nous arrivons maintenant à la dernière question. Et on me demande de poser cette question sans raccourci.

À partir de quand Frère Pastor construira des ouvertures dans l'astral afin que des frères et sœurs puissent découvrir où se trouve ce serviteur prêt à donner sa grande Lumière ?

Réponse

Je me sens très honoré que l'on puisse me faire ce genre d'appel. Je ne veux pas dire que je vous remercie. Je voudrais simplement remettre les choses au clair.

Je ne veux pas rester absolument secret.
Je ne veux pas absolument me voiler la face.
Seulement je prétends que l'action véritable n'est pas dans une intimité entretenue avec des hypothétiques disciples.

L'action véritable, pour le peu de Lumière que j'ai réussi à acquérir, le peu de capacité, de discernement que j'ai, pour le rayonnement que l'on me permet et l'action que l'on m'autorise, à cause de tout cela, je juge que l'action véritable ne se situe pas là.

L'action véritable se situe dans le changement à opérer chez les autres.

Pas dans un dialogue à entretenir avec certains. Pas dans une chaîne initiatique à entretenir ou à créer, ou des relations intimes à créer avec des gens, certes de bonne volonté, qui sans doute m'apprécient. Mais s'ils savaient comme cela m'est égal ! Et je ne dis pas ça pour refroidir les cœurs de ceux qui s'avancent vers moi, non.

Mais en tant que disciple, si tenté que je sois disciple, et pour ne pas renier justement cet état-là, ce n'est pas le fait que vous m'aimiez ou que vous vouliez suivre la Parole qui compte, non. C'est que, au contraire, comme un voleur de feu, vous preniez la Parole et vous agissiez pour vous en sortir, et pour devenir, non pas quelqu'un qui vient me saluer, dans mon hall, mais un frère que je peux accueillir à bras ouverts, une sœur que je peux accueillir à bras ouverts, que je peux serrer avec égalité contre moi, afin que nous puissions ensemble envisager une action sur la Terre, ensemble.

Alors ce qui compte, ce n'est pas que je me dévoile, ce n'est pas que je le donne un autre nom, ou un nom véritable, ou même mon degré initiatique, ou que je décrive mon ciel, ou mes confrères, ou mes assistants, ou mon supérieur. Tout cela n'est pas important.

L'important, c'est quoi ?
L'important, c'est qu'il y a des enfants qui meurent de faim.
L'important, c'est qu'il y a des gens qui meurent de maladie.
L'important, c'est qu'il y a des gens qui sclérosent dans leur état d'évolution qu'ils n'arrivent pas à dépasser.
L'important, c'est ça, c'est la Terre qui crie !

Ce n'est pas moi avec mon ciel qui dois faire visiter.

"Un coup de sonnette. Ah voilà, frère Georges qui vient visiter, mais comme c'est gentil de venir au temple ! Ah mais venez, passez la porte, essuyez les pieds, parce que Kuthumi n'aime pas qu'on salisse. Surtout que sur la terre il y a beaucoup de boue, et surtout qu'il pleut ces temps, alors essuyez. Bienvenue ! Je vous présente. Là c'est la bibliothèque, là la chambre des méditants. Ici c'est où l'on se repose."

Non, tout ceci n'a rien à voir avec l'action réelle. L'action réelle, ce n'est pas que vous, vous veniez me voir. Ce n'est pas que vous, vous veniez dans mon Ciel. L'action réelle, c'est que vous me permettiez de venir en vous pour réaliser quelque chose sur la Terre. Pour que l'on puisse ensemble changer quelque chose sur la Terre.

C'est ça qui compte, c'est que moi je puisse descendre, pas que vous, vous puissiez venir. Et de la même manière, si vous me permettez de descendre en vous, vous me connaîtrez. Vous n'aurez pas besoin de monter me voir, vous me connaîtrez.

Car de la même manière que je suis en haut, je suis en bas, par l'action de la loi que je cite :

"Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut."

Naturellement, les hommes veulent toujours tâter la chose, rencontrer la chose ou le phénomène. Je suis d'accord avec vous, c'est pour ça que je ne veux pas vous refroidir ou répondre négativement à la question.

Je dis tout simplement : attention ! Là n'est pas l'utilité.

Quand un disciple se prétend disciple, quand il prétend vouloir avoir une action sur les hommes, il ne joue pas aux mondanités spirituelles. Non. Il regarde ce qui est utile. Et si ce qui est utile, c'est de rester derrière un mur pour parler, que seule la voix résonne, eh bien il fera la chose.

Et le jour où il est utile que le mur éclate, alors croyez-moi, il emploiera tous les points possibles, toutes les forces du cosmos pour faire éclater ce mur. S'il est utile qu'il devienne apparent, il emploiera tous les phénomènes pour être apparent.

Mais pour l'instant, ce n'est pas que l'apparence d'un guide n'est pas nécessaire, je dis tout simplement que les hommes sont dans un tel état d'incrédulité, qu'il n'est pas d'une absolue nécessité que le guide se présente, quel qu'il soit, de quelque degré qu'il soit.

Que font les hommes avec un guide ?
Pas grand-chose.

Cela ne veut pas dire que le guide ne sert à rien. Automatiquement, il crée une zone d'intérêt. Il y a des disciples et c'est encore le même système qui recommence.

Dès qu'il y a un guide qui s'incarne, quel que soit le peu d'enseignement qu'il donne, automatiquement des disciples arrivent, se regroupent, on transforme sa parole en enseignement, en structure, en chaîne initiatique et c'est le groupe ceci, le groupe cela, la façon ceci, la façon cela. Et on recommence dans les choses hiérarchisées, dans les structures, dans les prisons, alors que l'Homme Véritable est un Homme de Liberté.

Regardez tous ceux qui guident les hommes, et je dirais de même des êtres qui ont une certaine envergure spirituelle et initiatique, qui ont existé autrefois. Depuis Jésus-Christ, en passant jusqu'à Rudolf Steiner, Blavatsky, Bailey, tous les autres, tous ceux qui ont essayé un petit peu d'aider, tout cela crée des systèmes. Et que font ensuite les systèmes ? Ils s'affrontent !

"Alors c'est untel qui a la vérité ?
C'est le groupe untel, non, qui l'a.
Et puis c'est un groupe untel qui a la voie ?
Et puis c'est l'autre qui est ceci, cela."

[...] qu'elle se situe à constituer un groupe, ou même, sans que ce soit un groupe structuré et centralisé : des admirateurs, des suiveurs, des disciples.

Je ne veux aucun disciple !

Je ne veux que personne répète ma parole en disant : "Ceci est la parole de Pastor ! Ceci est l'avis de Pastor. Il faut suivre le Pastor. Il faut suivre ce qu'il a dit. Il faut faire ce qu'il dit."

Non !

Celui qui fait cela, amenez-le-moi. Devant tout le monde, je le gifle ! Je le gifle jusqu'à ce qu'il pleure sa stupidité et qu'il vomisse sa bêtise, pour s'apercevoir de ce qu'est la Vérité et la Liberté !

Je suis La Liberté !

Comprenez cela.

Si vous voulez m'identifier à quelque chose, identifiez-moi tout simplement à une grande paire d'ailes, sans ange au milieu, ni dieu, ni quoi que ce soit, des ailes de Liberté !

Les ailes de l'Esprit.

Je suis de l'Esprit en Liberté.

Et quand je frôle le dessus des eaux et que je vois tous les hommes, prisonniers des vagues, qui hurlent, qui se noient, alors j'essaye d'aider.

À chaque cycle, il y a comme cela un creux de la vague et l'aile descend. On essaye de tirer les hommes. Et l'aile remonte.

Je ne suis que de la Liberté.

Si vous voulez m'aimer, si vous voulez être proche de moi, soyez libre et vous serez avec moi en communion d'Amour et de Nature.

Je ne veux personne qui me suive !
Je ne veux même pas qu'un souvenir soit perpétué, non !
Je ne veux même pas que persistent, justement, tous ces discours, vos instruments sur lesquels vous enregistrez la Parole, ça m'est complètement égal !
Je ne veux pas que tout ceci persiste ! Tout doit mourir !

Parce que lorsqu'il y aura la mort, il y aura une renaissance.

Tandis que si l'homme perpétue, étant donné que l'homme change tout le temps, qu'il évolue tout le temps, qu'il se transforme, alors en suivant la Parole, il sclérose son avancement.

Et tant que les hommes n'auront pas compris cela, ils souffriront en regardant un à un les temples s'écrouler sans savoir pourquoi.

Ils accuseront les hommes.

Ils leur diront : "Mais ils sont devenus des mécroyants, des incroyants, des adorateurs d'idoles, de nouvelles philosophies. C'est tous devenus des astrologues, maintenant. Alors il ne faut pas leur demander de croire en Dieu !"

Au fur et à mesure que l'homme se développe, il y a transformation de la religion, de la philosophie, de l'ésotérisme lui-même. Des symboles utilisés. Parce qu'en même temps, son intellect se développe.

On ne parle pas à un enfant de 5 ans comme à un être de 30 ans. On ne parle pas à un homme du Moyen-Âge comme on parle à un homme de l'an 2000. C'est impossible !

Alors comment est-ce que l'église catholique saurait se perpétuer jusqu'à l'an 2000 ? Comment est-ce que les temples hindous sauraient se perpétuer jusqu'à l'an 3000 ?

Par contre, pour l'œil avisé, pour l'esprit éclairé, pour le sage, tout ceci ne sera qu'un seul et même message, mais à chaque époque adapté, à chaque époque transformé dans sa forme, tandis que la substance reste essentielle.

Ce qui fait que pour lui, un message venu de l'Inde, du plus profond des temps, un message transmis par les chrétiens, les musulmans ou les juifs, peu importe, par rapport au message de l'an 3000 ou 4000, ce sera toujours le même. Seule la forme aura changé, parce que l'homme et son approche auront changé.

C'est pour cela qu'il ne faut pas imaginer quoi que ce soit à mon propos.

Tout ce que vous pourrez imaginer, tout ce que vous pourrez faire pour moi, pour propager ou pour venir me voir sera inutile, parce que dans un an, quand vous aurez changé, tout sera à remettre en cause. Dans cinq ans, quand le monde sera un peu différent, tout sera à remettre en cause.

Alors que ferez-vous avec un système de pensée, de conception, un centre aussi sclérosé, figé ? Il faudra le détruire !

Et comme le pape, vous essayerez de faire de nombreuses réunions pour rassembler vos brebis. Et vous vous désespérerez que l'on ne vous écoute plus.

Ave Maria !

Alors soyez un pape, c'est vrai, mais soyez un pape libre !

Que votre seul système soit la crosse qu'il tient, c'est-à-dire la Force et la Foi en Dieu.

C'est tout, rien d'autre.

Je suis un être libre, vous êtes des êtres libres. Aimons-nous sur ce plan d'échange.

Je veux créer en vous la Liberté.

Que vous vous souveniez que ce soit grâce à moi ou pas, je n'en ai rien à faire. Ce qui compte, c'est que dans le Ciel, votre âme brille plus que les autres.

Grâce à moi ou pas, peu importe ! Il y a toujours un quelqu'un à qui l'on doit. Cela arrive toujours à cause de quelqu'un, par quelqu'un.

À l'origine, tout est à cause de Dieu.

Alors que vos yeux se tournent vers Lui uniquement. Et moi, avec vous, je le saluerai.

Je vous écoute.

  • Nous sommes arrivés à la fin de cette communication. Et nous allons reprendre à Genève dans deux jours la suite des questions.

Ce n'est pas la peine que tu me donnes rendez-vous. Tu sais très bien que je suis toujours là.

Je vous salue.

  • Nous vous remercions.

Date de la conférence : 23 10 1986

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15-04-24 10:10